resumé et personnage de l'oeuvre "Le Père Goriot" de Honoré de Balzac


 
Le Père Goriot


Le Père Goriot établit les bases de ce qui deviendra un véritable édifice : La Comédie humaine, construction littéraire unique en son genre, avec des liens entre les volumes, des passerelles, des références.
Le Père Goriot est un roman d’Honoré de Balzac, le titre sous lequel Honoré de Balzac a regroupé un ensemble de plus de 90 ouvrages — romans, nouvelles, contes et essais — de genres réaliste, romantique, fantastique ou philosophique,
Honoré de Balzac, né Honoré Balzac à Tours le 20 mai 1799 (1er prairial an VII du calendrier républicain), et mort à Paris le 18 août 1850 (à 51 ans), est un écrivain français. Romancier, dramaturge, critique littéraire, critique d'art, essayiste, journaliste et imprimeur, il a laissé l'une des plus imposantes œuvres romanesques de la littérature française, avec plus de quatre-vingt-dix romans et nouvelles parus de 1829 à 1855, réunis sous le titre La Comédie humaine. À cela s'ajoutent Les Cent Contes drolatiques, ainsi que des romans de jeunesse publiés sous des pseudonymes et quelque vingt-cinq œuvres ébauchées.

Résumé :

jeune étudiant en droit, un mystérieux personnage un peu rustre et grossier nommé Vautrin et un ancien vermicellier (fabriquant de pâtes et de pain) ayant fait fortune pendant la révolution, retraité maintenant complètement désargenté et veuf, surnommé le père Goriot par la veuve Vauquer, frustrée dans ses intentions de mariage avec lui à l'époque où il était arrivé à la pension, riche, bien mis et en possession de beaucoup de mobilier. La plupart des pensionnaires se sont mis à l'appeler ainsi aussi, le tournant en ridicule et le considérant comme sénile et diminué. Logent également dans la pension d'autres personnes, entre autres Madame Couture et sa protégée, Mademoiselle de Taillefer, jeune fille pauvre mais belle, élégante et distinguée, dont la mère est morte mais que son père refuse de reconnaître (elle est aussi ignorée par son frère aîné). Ses tentatives pour accéder à sa famille sont ignorées par les deux hommes.


Rastignac, qui est issu d'une famille provinciale modeste, est ébloui par la vie parisienne. Il délaisse rapidement ses études et tente de percer dans la haute société. Il est aidé en cela par sa cousine, la vicomtesse de Beauséant, qui l'invite à un bal où il rencontre Anastasie de Restaud. Il tente sa chance avec elle, mais est rapidement mis à l'écart quand il découvre le fossé culturel et surtout financier qui le sépare de la dame, de son mari et de son amant. Décontenancé, exclu des amitiés de ces trois derniers, misérable et vexé, il retourne voir sa cousine, qui l’initie aux mystères du grand monde. Elle lui révèle également le secret d'Anastasie : elle est la fille du père Goriot. Celui-ci s’est quasiment ruiné pour contenter, doter et bien marier ses deux filles, Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen, qui le tiennent à l’écart de leur vie. Elles mènent grand train auprès de leurs maris aristocrates, mais elles ont honte de la façon dont s’est enrichi leur père (pendant la Révolution, en important des grains de blé d'Ukraine pendant la disette). Elles ne rechignent toutefois pas à accepter ses aides lorsque les y forcent leurs problèmes financiers…
en attendant, révèle cyniquement à Rastignac les rouages de la société et les moyens de parvenir à la puissance. Il veut faire sa fortune et il le pousse à épouser Mademoiselle de Taillefer, dont il s’arrange pour faire tuer le frère en duel afin de lui rendre la disposition d’un riche héritage. Rastignac refuse de suivre Vautrin dans cette affaire criminelle. Il s’engage dans une relation amoureuse avec Delphine, une des filles de Goriot. Une enquête révèle que Vautrin est un ancien forçat, Jacques Collin, portant la marque au fer rouge des bagnards sur la peau et que découvrent les agents venus l’arrêter.

Le père Goriot, qui croyait pouvoir quitter la pension avec Rastignac pour vivre auprès de sa fille Delphine, meurt en apprenant brutalement la situation familiale et financière désastreuse de ses filles, qui lui réclament son aide sans ménagement. Peu de temps avant, on lui avait diagnostiqué une grave crise d'apoplexie. Bianchon, un des pensionnaires et ami de Rastignac, a lui-même diagnostiqué le Père Goriot.

Rastignac assiste à l’enterrement du vieillard, que ses filles n’accompagnent même pas au cimetière. Bien qu’il soit assez ému par la détresse du vieillard, Rastignac se laisse emporter par sa passion du pouvoir et de l’argent et, subjugué par la vue des quartiers riches de Paris, il se lance à la conquête de la capitale : « À nous deux, maintenant ! »

Personnages principale :

Eugène de Rastignac: Venu d'Angoulême pour étudier le droit à Paris, il rencontre Jacques Collin, alias Vautrin à l'auberge Vauquer, qui excite ses mauvais penchants. Toutefois Rastignac, ambitieux mais humain, ne suit pas jusqu’au bout les conseils criminels de Jacques Collin. Ami d’Horace Bianchon (étudiant en médecine), il aime une fille du père Goriot, Delphine de Nucingen.

Jean-Joachim Goriot: le père Goriot a fait fortune durant la Révolution. Il éprouve un amour sans limite envers ses deux filles. Celles-ci en profitent et lui demandent de l'argent sans répit : « riche de plus de soixante mille livres de rentes et ne dépensant pas douze cents francs pour lui, le bonheur de Goriot était de satisfaire les fantaisies de ses filles.

Jacques Collin, alias Vautrin ou Trompe-la-Mort : Ce personnage, que Balzac appelait une « colonne vertébrale » de La Comédie humaine, apparaît pour la première fois dans ce roman. C'est un forçat évadé du bagne de Toulon, qui a été condamné pour un crime commis par un autre, un jeune Italien dont on ne connait que le nom.

Delphine de Nucingen: Fille cadette du père Goriot, femme du baron de Nucingen, qu'elle a épousé en 1808. Delphine n'aimant pas son mari est, au début de l'histoire, la maîtresse de Marsay. Le riche banquier ne lui donne que le strict nécessaire. C'est pourquoi Delphine est toujours à la recherche d'argent. Elle vient arracher à son père les dernières économies du vieillard pour payer les dettes contractées par elle chez l’usurier Gobseck. Devenue la maîtresse d'Eugène de Rastignac, elle s'installe avec lui dans un petit appartement aménagé par le père Goriot qui pense finir ses jours aux côtés des deux tourtereaux. Les espoirs du vieillard seront déçus.

Anastasie de Restaud: Fille aînée du père Goriot qu’elle a pratiquement renié, elle est la maîtresse de Maxime de Trailles dont elle paie les dettes à Gobseck. Rastignac, qui l'a rencontrée et a cru lui plaire au bal organisé par la vicomtesse de Beauséant, jette son dévolu sur elle avant d'être cruellement déçu car il est bien inférieur au riche et élégant Maxime. Il sympathise avec le mari d'Anastasie mais la mention qu'il fait du père Goriot, sans savoir le lien de parenté qui le lie à Anastasie, plonge le couple dans l'embarras, lui fermant ainsi définitivement les portes de la maison de Restaud.

Vicomtesse de Beauséant: Elle est la cousine d'Eugène de Rastignac. La vicomtesse est une figure du « tout-Paris ». Elle présente d’abord le jeune homme à son mari (le vicomte de Beauséant), puis elle l’introduit dans le grand monde en lui donnant de précieux conseils. Dans le même temps, on apprend qu’elle vient d’être abandonnée par son amant, le marquis d'Ajuda-Pinto. Et que pour fuir l’humiliation qu’il lui inflige en épousant mademoiselle de Rochefide, elle va quitter Paris immédiatement après la célèbre fête où est enfin invitée Delphine de Nucingen qui attendait cette occasion depuis longtemps.

Horace Bianchon: Cet étudiant en médecine, également pensionnaire de la maison-Vauquer, est l'ami de Rastignac. À la fin de ce roman, Bianchon fait tout pour essayer de sauver le père Goriot de la mort, mais il échoue. Il est intéressant de constater la complexité du personnage de Bianchon dans Le Père Goriot. En effet, au moment où le carabin apprend que la mort du père est inéluctable.

Personnages secondaires :

√ Madame Vauquer, maîtresse de la pension éponyme. Elle a une quarante-neuf ans.

√ Madame Couture, veuve d'un commissaire-ordonnateur, Victorine Taillefer est sa pupille.

√ Poiret, un pensionnaire rentier épris de mademoiselle Michonneau.

√ Jean-Frédéric Taillefer, homme riche, il refuse de reconnaître sa fille, Victorine, réfugiée à la pension Vauquer.

√ Frédéric de Nucingen, époux de Delphine Goriot.

√ Henri de Marsay, l’amant de Delphine de Nucingen.

√ Maxime de Trailles, amant d'Anastasie de Restaud.

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