Yukio Mishima



Yukio Mishima nom de plume de Kimitake Hiraoka  est un écrivain japonais, né le , et qui s'est suicidé par seppuku le .
 Du côté paternel (Hiraoka), Mishima est issu d'une famille de la paysannerie de la région de Kobe. Son grand-père Jotarō Hiraoka fut gouverneur des îles Sakhaline à l'ère Meiji. Son enfance est marquée par sa grand-mère Natsuko qui le retire à sa mère pour le prendre en charge, séparé du reste de la famille. Du côté de sa grand-mère maternelle, la famille de Mishima avait des origines ancillaires ; elle fut liée aux samouraïs de l'ère Tokugawa.

Mishima écrit sa première histoire à douze ans. Il lit avec voracité les œuvres d'Oscar Wilde, Rainer Maria Rilke et les classiques japonais. Il va à l'école d'élite de Peer's de Gakushūin sur l'insistance de sa grand-mère.

Mishima est convoqué par l'armée japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale mais prétend souffrir de tuberculose, ce qui lui permet d'échapper à la conscription. Bien qu'il fût soulagé d'avoir échappé à la guerre, il se sentira coupable d'avoir survécu et raté la chance d'une mort héroïque.

Auteur prolifique, Mishima enchaîne nouvelles et romans parmi lesquels on peut citer "Amours interdites" (1951), paru l'année de son premier voyage en Occident, "Le Tumulte des flots" (1954), "Le Pavillon d'or" (1956) ou "Après le banquet" (1960).

Outre plusieurs essais tels que "Mes Errances littéraires" (1963) et "Le Soleil et l'acier" (1968), il commence en 1965 l'œuvre la plus importante à ses yeux, un cycle de quatre romans intitulé "La Mer de la fertilité" ("Neige de printemps", "Chevaux échappés", "Le Temple de l'aube", "L'Ange en décomposition"), qu'il achèvera juste avant sa mort.

Les dernières années de sa vie sont également marquées par la rédaction de plusieurs pièces de théâtre, dont "Madame de Sade" (1965), "Mon ami Hitler" (1968), "La Terrasse du roi lépreux" et "Le Lézard noir" (1969). 

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