La fatigue liée au travail sur écran est directement proportionnelle au temps passé devant sa console mais également à la qualité de la vision de l'observateur. Cette sensation peut revêtir trois formes :
Fatigue visuelle : C'est le phénomène le plus fréquent avec la sensation de ne plus être aussi performant tant sur le plan de la vision qu'intellectuellement. Il s'agit rarement d'une baisse de l'acuité, mais plus souvent un déséquilibre binoculaire avec des impressions d'images qui se dédoublent ou deviennent floues. Ce type de fatigue apparaît plus fréquemment si l'amétropie ou la presbytie n'est pas corrigée ;
Fatigue oculaire : Les yeux qui piquent, irritations, sensations d’œil sec. ces signes caractéristiques sont liés à une insuffisance de sécrétion lacrymale particulièrement mal vécue. Normalement, la fréquence du clignement est de l'ordre de 12 à 20 par minute, permettant la formation d'un nouveau film lacrymal avant la rupture du précédent. Mais le travail sur écran est associé à une diminution de cette fréquence et donc un assèchement de la surface des yeux ;
Fatigue générale : Cette dernière se manifeste par des maux de tête, mais également des douleurs rachidiennes (mal de dos) liés à des problèmes de posture.
L’importance de La fatigue visuelle n’est sous-estimée par personne.
Dans l’organisation du
travail, l’employé en soufre et son rendement diminue.
Chez l’enfant, elle influe
sur le développement mentale est caractériel ; sa première conséquence,
c’est l’inappétence à l’effort intellectuelle qui nécessite le concours de la
vue.
Les signes oculaires sont la conséquence
des difficultés croissantes d’accommodation.
La vision devient trouble avec,
parfois, des franges colorées autour des objets, à degrés de plus apparaît la
vision truble, qui peut entraîner des sensations vertigineuses.
Il en résulte un gène à
maintenir l’attention d’où découle un sentiment d’irritation.
Les symptômes oculaires
consistent en sensations anormales du cote des yeux et des paupières :
Sensation de tension, lourdeur, picotements ou brûlures.
Le sujet frotte ses yeux,
ferme fortement les paupières.
Le clignotement devient plus
fréquent. Puis la douleur apparaît ; d’abord sourde et peu intense, elle
peut devenir très aigue. Les céphalées ou maux de tête sont fréquent,
lorsqu’elles sont très violentes, elles peuvent entraîner une sensation
confusionnelle et des nausées. La fatigue des muscles de l’œil peut survenir
puisque les deux axes visuels convergent vers l’objet fixé et que cette
convergence est maintenue dans toute les directions du regard, le maintien de
la convergence sur un objet immobile est fatiguant c’est ce qu’on appelle
la fatigue de posture. Il faut savoir aussi que l’acte de voir est un acte cérébral.
La fatigue de l’appareil nerveux oculaire reconnaît des conditions générales pré-disposantes : La fatigue générale, le mauvais état générale. La fatigue
est particulièrement ressentie par les personnes de constitution anxieuses ou
surchargées de soucies. L’éclairage joue un grand rôle dans la fatigue
oculaire, il faut aussi un niveau lumineux optimum, il faut bien repartir les
sources pour éviter l’éblouissement et l’inconfort. Bref, la fatigue oculaire
est un phénomène complexe, locale et générale, psychologique aussi. La fatigue
est ressentit et doit être évité par le repos absolu.
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