Honoré Balzac


Honoré Balzac
Fils d’un fournisseur aux armées, Honoré de Balzac est né à Tours le 20 mai 1799.et mort à Paris le (à 51 ans), est un écrivain français. Romancier, dramaturge, critique littéraire, critique d'art, essayiste, journaliste et imprimeur, il a laissé l'une des plus imposantes œuvres romanesques de la littérature française, avec plus de quatre-vingt-dix romans et nouvelles parus de 1829 à 1855, réunis sous le titre La Comédie humaine.
   L’enfant, mélancolique, n’a pour seul refuge que la lecture.    Employé, pendant ses études, chez un notaire parisien,il s’amuse et s’imprègne des drames familiaux et financiers qui trouvent leur aboutissement dans l’étude de son employeur. 

   A 20 ans, il passe le baccalauréat de droit et, avec l’accord de sa famille, décide de se consacrer à la littérature.

    Il écrit un drame, Cromwell ; un académicien le lit et lui conseille d’abandonner la littérature. 

   Puisqu’il ne semble pas doué pour le théâtre (parmi ses pièces, une seul, La Marâtre, en1848, aura du succès de son vivant), Balzac se lance alors dans le roman-feuilleton, signant Horace de saint-Aubin ou Lord R’Hoone.

    Ce roturier a hérité de son père le goût de la noblesse,et sera souvent critiqué pour avoir rajouté une particule à son patronyme.
   En 1823 il rencontre Laure de Berny, voisine de ses parents.
   Elle a quinze ans de plus que lui. Ils s’aimeront pendant plus de dix ans. 
   De cet amour naîtra Le Lys dans la Vallée,mais aussi le romancier de La Comédie Humaine, Laure de Berny initie le jeune provincial aux milieux aristocratiques de la capital, et l’aide financièrement dans ses entreprises :maison d’édition,imprimerie.. Balzac  fait chaque fois, rapidement faillite.
     Il n’aura jamais le sens des affaires, et toutes ses entreprises financières seront des échecs.
   Tout en fréquentant les salons, où son élégance tapageuse ne passe pas inaperçue et en s’éprenant de femme de la haute société, il se documente, curieux de tout ; fait aussi du journalisme.
   En 1829, il publie Les Chouans, première pièce de sa Comédie Humaine qui comptera 31 romans et nouvelles (sur 137 projetés).
   Renonçant aux aventures mondaines pour se consacrer à son œuvre, il va désormais publier en moyenne trois roman par ans.
   Cet homme débonnaire et généreux, au physique comme au moral,qui aime le luxe,gaspille fastueusement l’argent que lui rapporte ses livres.

  Pour payer ses dettes,il travaille la nuit,écrit quinze heures de suite en buvant des litres de café,se nourrissant de tartines de sardines et de beurre mélangés,réinventant ses romans sur les épreuves que lui envoient ses imprimeurs.
  Pour échapper à ses créanciers il se cache, déménage, se déguise et commence à ressentir des douleurs cardiaques.
  A 32 ans il est célèbre dans toute l’Europe et s’éprend de la comtesse Hanska, l’une de ses admiratrices. 
   Elle est l’épouse d’un comte russe, vieux et très riche ce qui aux yeux du perpétuel désargentés qu’est Balzac lui donne un charme supplémentaire. La comtesse étant rarement à Paris, leur passion mutuelle s’exprime surtout de façon épistolaire.
  La comtesse est enfin veuve en 1841,pour l’épouser,mais le mariage se trouve sans cesse retardé,madame Hanska étant moins pressé que son soupirant Balzac est prêt à prendre la nationalité russe(le tsar l’en dispensera),et ne cessera de parcourir l’Europe pour la retrouver.
  Le 14 mars 1850,en Ukraine il se marie enfin.
  Entre-temps l’Académie française refuse de l’accueillir. Son génie s’est tari.
    Il souffre du cœur et ne parvient plus, malgré le café, à produire pour calmer ses créanciers et les directeurs de journaux,qui lui réclament des chapitres payés d’avance.

    Son mariage le comble mais c’est un homme usé, épuisé qui revient à Paris il doit s’aliter.

   Son ami Victor Hugo lui rend une dernière visite le 18 août 1850.
   Quelques heures plus tard, à 51 ans ; meurt Honoré de Balzac.
   Il n’a pas achevé l’œuvre gigantesque qu’il s’était fixée, en moins de vingt années, deux mille cinq cent personnages parmi lesquels certains sont devenu universel.
    Lu et admiré dans toute l'Europe, Balzac a fortement influencé les écrivains de son temps et du siècle suivant.

   Le roman L'Éducation sentimentale de Gustave Flaubert est directement inspiré du Lys dans la vallée, et Madame Bovary, de La Femme de trente ans

  Le principe du retour de personnages évoluant et se transformant au sein d'un vaste cycle romanesque a notamment inspiré Émile Zola et Marcel Proust. 

   Ses œuvres continuent d'être rééditées.
   Le cinéma a adapté La Marâtre dès 1906 ; depuis, les adaptations cinématographiques et télévisuelles de cette œuvre immense se sont multipliées, avec plus d'une centaine de films et téléfilms produits à travers le monde.


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