Machiavel NICHOLAS

Machiavel NICHOLAS

    Nicolas Machiavel, est un penseur italien de la Renaissance est issu d'une famille de petite noblesse, philosophe, théoricien de la politique, de l'histoire et de la guerre, né le 3 mai 1469 à Florence, en Italie .

   En 1498,il est nommé secrétaire de la deuxième chancellerie et s'emploi avec conscience à l'exercice de cette charge importante.

   Lorsque,aprés des années d'intrigues;les Médicis s'installent à la tête de la république de Florence;Nicolas Machiavel est évincé du poste qu'il occupe depuis quatorze ans. 
 
  En 1512, les troubles à Florence le condamnent à l'exil. C'est à ce moment-là qu'il écrit Le Prince dans lequel on trouve les prémices de sa conception politique. 

  En exile sur ses terres prés de florence, il se consacre à la littérature et à la rédaction d'ouvrages politiques:Discours sur la première décade de Tite-live,l'art de la guerre et surtout le Prince ou;s'adressant à Laurent de Médicis, l'auteur exprime le souhait de voire à l'Italie un chef à l'image de César de Borgia.

  Le Prince, dédié à Laurent II de Médicis, est pour Machiavel une tentative de retrouver une place dans la vie politique de Florence.
   Dans ce livre, comme il l'écrit dans sa dédicace, il « ose donner des règles de conduite à ceux qui gouvernent ».

  En 1518,Nicolas Machiavel compose la Mandragore,comedie burlesque d'une étonnante liberté d'inspiration. Deux ans plus tard;il commence pour le compte des Médicis ses histoires florentines. 

  Ayant recouvré par la suite ses droit de citoyen,il organise à la demande du pape Clément VII l'armée de la Sainte Ligue contre Charle Quint,mais il meurt sans avoir vu se réaliser son rêve politique.


  Machiavel a donné en français naissance à plusieurs termes : « machiavélisme » et ses dérivés, qui font référence à une interprétation politicienne cynique de l’œuvre de Machiavel et « machiavélien » qui fait directement référence aux concepts développés par Machiavel dans son œuvre.

  Machiavel est aujourd'hui encore présenté comme un homme cynique dépourvu d’idéal, de tout sens moral et d’honnêteté, ce que définit l’adjectif machiavélique.

   Or, ses écrits montrent un homme politique avant tout soucieux du bien public, qui cherchait à donner à la République de Florence la force politique qui lui manquait à une période où, paradoxalement, elle dominait le monde des arts et de l’économie. Cependant il ne nourrissait aucune illusion sur les vertus des hommes : puisqu'il partait du présupposé que les hommes sont par nature mauvais.

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