Stendhal

Stendhal


  Henry Beyle, dit Stendhal est écrivain français né à Grenoble en 1783 et mort en 1842 à Paris.

  Fils d’un magistrat grenoblois,il part aux campagnes du Consulat et de l’Empire,comme sous lieutenant de dragons(1800-1808) puis comme intendant aux armées(1806-1808).

 La découverte de l’Italie(1800) lui laisse un souvenir ineffaçable .

  La chute de l’Empire mit fin à sa carrière ;il partit en 1814 pour Milan,où il séjourna jusqu’en 1821,fréquentant les salons  et publiant ses premiers essais :Lettres sur Haydn,Mozart et Métastase(1814), Rome,Naples et Florence (1817),sous le nom de Stendhal qui apparaît pour la première fois ;Histoire de la peinture en Italie (1817).

   Suspect au carbonarisme (organisation, mouvement politique des carbonari ; le carbonari est un membre d’une société secrète ; active en Italie au XIXeme siècle pour la libération et l’unité nationale), il dut rentrer en France ; de 1821 à 1830 ; il se fixa à Paris.
   Il publia De l’Amour (1822), défendit le romantisme dans Racine et Shakespeare (1823-1825).
   Il fit éditer un premier roman Armance (1827) et un autre roman Le Rouge et le Noir (1830).

   Son roman La Chartreuse de Parme (1839) obtient un grand succès d’estime auprès de Balzac notamment.
   Méconnu de son vivant, Stendhal est aujourd’hui l’un des écrivains français les plus admirés. L’action romanesque chez lui est déterminé par un rythme intérieur celui des aspirations de l’héros. 

  De même ses personnages cultivent de l’énergie ; la raison ; la lucidité, la haine du conformisme et de la soumission, Stendhal vise par son écriture, à l’efficacité maximale ; recherchant la clarté avant tout chose. Sincère aussi bien qu’hypocrite,il aimait surtout parler de lui-même,indirectement dans ses romans et ses essais. 

   Ses écrits autobiographiques comme Journal (1802 à 1817) et Souvenir d’égotisme (1832) révèlent un mode unique de percevoir et de raisonner qu’on nomme le beylisme.

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