Pablo Neruda- Poèmes en français

 


Citation du jour 


"Je t'enverrai un baiser avec le vent. Et je sais que tu l'entendras. Tu te retourneras et, sans me voir, je serai là."


Pablo Neruda


Ricardo Eliécer Neftalí Reyes Basoalto dit Pablo Neruda est un poète, écrivain et homme politique chilien né le 12 juillet 1904. 

Il obtient le Prix Nobel de littérature en 1971. Il est considéré comme l'un des plus grands poètes chilien. Il a également embrassé une carrière politique, engagé au parti communiste. Il fut notamment ambassadeur du Chili en France. 

Il meurt en 1973, quelques jours après le coup d'état de Pinochet, probablement assassiné. 


💛 Quarante ans après sa mort, Pablo Neruda demeure l'une des voix les plus populaires du continent latino-américain et incarne, aux yeux de chacun, une figure immuable de la poésie de combat.

Écrits entre 1956 et 1973, période de maturité du poète, et contemporains de La Centaine d'amour et du Mémorial de l'île noire, les poèmes de ce recueil se présentent de façon modeste, comme des fragments, souvent griffonnés à l'encre verte sur des brochures, des menus, des prospectus (reproduits en fin de recueil dans un carnet de fac-similés de trente pages en couleurs). 


Extrait d'un poème de Pablo Neruda (écrivain, poète chilien mort en 1973):


...Il meurt lentement

Celui qui évite la passion

Et son tourbillon d’émotions

Celles qui redonnent la lumière dans les yeux

Et réparent les cœurs blessés.

Il meurt lentement

Celui qui ne change pas de cap

Lorsqu’il est malheureux

Au travail ou en amour,

Celui qui ne prend pas de risques

Pour réaliser ses rêves,

Celui qui, pas une seule fois dans sa vie,

N’a fui les conseils sensés.

Vis maintenant

Risque toi aujourd’hui !

Agis tout de suite !

Ne te laisse pas mourir lentement !

Ne te prive pas d’être heureux !

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Quand les parents vieillissent

Laissez-les vieillir avec le même amour qu'ils vous ont fait grandir...

Laissez-les parler et raconter à plusieurs reprises des histoires avec la même patience et l'intérêt avec lesquels ils ont écouté les vôtres quand vous étiez enfant...

Laissez-les gagner, comme ils vous ont souvent laissé gagner..

Laissez-les profiter des discussions avec leurs petits-enfants car ils vous voient en eux...

Laissez-les vivre parmi les objets qui les ont accompagnés pendant longtemps, car ils souffrent en sentant que vous  leur arrachez des morceaux de leur vie...

Laissez-les se tromper, comme vous vous êtes trompé tant de fois...

Laissez-les vivre et essayez de les rendre heureux sur le dernier chemin qui leur reste à parcourir, de la même manière qu'ils vous ont donné leur main lorsque vous initiez le vôtre..

~Pablo Neruda.

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